Une soirée avec le Ballet luxembourgeois dédiée à deux chefs-d'œuvre. Carmen de G.Bizet et Don Juan de W.A. Mozart avec la participation de solistes internationaux.

La magie de ces productions exceptionnelles offre un aperçu d'histoires de passion et de grâce à travers le langage de la danse. La beauté est la seule force sur la planète Terre, au pouvoir de laquelle une personne se soumet sans un seul coup, sans résistance.
Le ballet luxembourgeois vous invite à rencontrer les grands séducteurs de la nouvelle histoire, dont les portraits sont inscrits dans la galerie de la culture européenne.

L’histoire de Carmen est l’une des plus connues du répertoire de la littérature. Peu d'œuvres ont donné autant d’adaptations lyriques, théâtrales, cinématographiques. Carmen est perçue comme l’archétype de la passion romantique. L'archétype de la femme fatale nous a toujours accompagné dans la mythologie, l'art et la littérature.

Avec Carmen, protagoniste de la nouvelle éponyme de Prosper Mérimée et de l'opéra de Georges Bizet, cet archétype a sans doute conquis une large attention sociale.

Autour d’un dispositif scénique simple et ingénieux se déploient des scènes à l’esthétique hispanisante qui versent parfois dans une ambiance de cabaret que l’on situerait plutôt en Europe de l’Est.

  Don Juan, le protagoniste de la comédie éponyme de Molière ainsi que de l'opéra Don Giovanni de Mozart, a donné à l'archétype du coureur de jupons insatiable, à la jouissance excessive de la vie, une notoriété infâmante.

La musique, l'éclairage, les effets sonores, les accessoires et les costumes, associés aux mouvements synchronisés et apparemment sans effort des danseurs, donnent une interprétation à la fois gracieuse et humoristique de la comédie de Molière de 1665 – une interprétation qui visait pour apporter le caractère intemporel de Don Juan à un public moderne.

Cette production, créée sous la direction artistique et cofondatrice de la compagnie, Volha Kastsel, ciblait les deux principaux élans du « Don Juanisme » contemporain, à savoir l'hédonisme et la recherche sans fin de la reproduction du bonheur : "Notre Don Juan est une démonstration humoristique de la façon dont une idée fausse populaire selon laquelle le bonheur peut être multiplié pour le plaisir contrôle notre vie quotidienne".

Volha Kastsel – c’est une chorégraphe jeune, coordinatrice de la scène expérimentale, Commissaire de la Biennale de Danse de Berlin sous la direction de William Forsythe ; maître de conférences à la Haute école des arts de Berne ; chorégraphe de la UNESCO United Dance Company.